Les Enfants de la Liberté - Marc Levy

dimanche 2 décembre 2012


Les Enfants de la liberté de Marc Levy
368 pages, édition Pocket


Jeannot, Tu leur diras de raconter notre histoire, dans leur monde libre. Que nous nous sommes battus pour eux. Tu leur apprendras que rien ne compte plus sur cette terre que cette putain de liberté capable de se soumette au plus offrant. Tu leur diras aussi que cette grande salope aime l'amour des hommes, et que toujours elle échappera à ceux qui veulent l'emprisonner, qu'elle ira toujours donner la victoire à celui qui la respecte sans jamais espérer, la garder sans son lit. Dis-leur Jeannot, dis-leu de raconter tout cela de ma part, avec leurs mots à eux, ceux de leur époque. les miens ne son faits que des accents de mon pays, du sang que j'ai dans la bouche et sur les mains.

Avant toute chose, je tiens à vous dire que ce livre a été un véritable coup de coeur pour moi. Un moment unique et intense que j'ai partagé avec ces enfants de la liberté. Moi qui d'habitude aime plus que moyennement Levy, ce récit m'a bouleversé. 

Je suis toujours émue quand on parle de Résistance, quand on parle de personnes étrangères qui se sont battues pour que nous, enfant du Baby-Boom, puissions goûter à la liberté que nous connaissons aujourd'hui.  Ce livre est en plein dans ce thème. Nous faisons la rencontre de Jeannot (Raymond Levy de son vrai nom) qui est en réalité le père de Marc Levy, et de Claude donc, l'oncle de Marc. Nous sommes en pleine seconde Guerre Mondiale, la France est dirigée par Pétain mais la Résistance se fait. 
Jeannot lui est de Toulouse. Il s'est engagé dans la Résistance avec son frère, quand il a juré à leur mère de prendre soin de lui. 

J'ai été fasciné par l'esprit, les sentiments de ces gamins qui n'avaient pour la plupart même pas 18 ans. Cette envie de libérer la France alors que la plupart n'étaient pas eux-mêmes Français (espagnols, slaves, italiens...). Cet élan de patriotisme est pour moi magnifique. 

Nous ne pouvons qu'être émus par ces gamins qui meurent pour la France avant même d'avoir connus l'amour. Faisant beaucoup de sabotage, ils essais avec leur moyen de retarder l'avancement des Allemands en faisant sauter des trains, en tuant quelquefois mais comme le dis Jeannot, on a jamais tué de civil pas même un imbécile. 

Avec des paroles fortes et sensibles, les paroles d'un enfant devenu homme sans avoir vécus son enfance, Jeannot nous décrit la guerre qu'il a mené avec d'autres, d'une manière évidemment désavantagé. Nous voyons des hommes devenir des bêtes muent pas un sentiment de toute puissance. Nous lisons les dénonciations, les réquisitions d'une poignée d'Allemands au détriment d'une ville entière. Mais nous sommes les spectateurs de courage, de beauté à travers ce livre. Jeannot nous parle aussi de ces hommes et femmes, français et étrangers, qui au prix peut être de leur vie portent secours à ces jeunes de la Résistance, puis aux détenus. 

L'écriture est fluide, j'ai trouvé que le récit était fait tel un journal de bord ou intime. Nous découvrons toutes les personnes qui ont de près (les copains de la Résistance) ou de loin (les femmes de la Croix-Rouge) étaient en contact avec Jeannot et Claude. Même si les temps sont très durs pour tous le monde, ces gamins là croient au renouveau du printemps.

Pour résumé : Waouh, WAOUH ! Ce bouquin est un coup de coeur pour moi. J'adore les thèmes historiques, mais en plus écrit avec l'innocence de l'instant c'est encore plus beau. Ce bouquin est aussi là pour montrer que oui, ces étrangers se sont battus pour que les français soient libérés et qu'ils ne faut pas l'oublier. Des dizaines de vies ont été détruites pour que des millions de suivantes puissent voir le jour. Un livre sublime aux élans de patriotisme, d'amour, de foi dans le futur. 

Note Globale : 20/20


2 missives écrites:

WolfsRain a dit…

Wow ! Je pensais pas que ce livre traitait ce sujet (il est dans ma PAL, en plus, j'ai honte). Merci pour cette belle chronique ^^ Je crois que je le lirai avec bien plus de plaisir quand je m'y mettrai.

Unknown a dit…

Mais non il ne faut pas avoir honte, j'ai moi aussi des bouquins dans ma bibliothèque dont je ne connais rien...

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