W ou le souvenir d’enfance – Georges Perec

jeudi 13 décembre 2012


W ou le souvenir d'enfance de Georges Perec
219 pages, édition Gallimard

Il y a dans ce livre deux textes simplement alternés : il pourrait presque sembler qu’ils n’ont rien en commun, mais ils sont pourtant inextricablement enchevêtrés, comme si aucun des deux ne pouvait exister seul, comme si de leur rencontre seule, de cette lumière lointaine qu’ils jettent l’un sur l’autre, pouvait se révéler ce qui n’est jamais tout à fait dit dans l’un, jamais tout à fait dit dans l’autre, mais seulement dans leur fragile intersection. L’un de ces textes appartient tout entier à l’imaginaire : c’est un roman d’aventures, la reconstitution, arbitraire mais minutieuse, d’un fantasme enfantin évoquant une cité régie par l’idéal olympique. L’autre texte est une autobiographie : le récit fragmentaire d’une vie d’enfant pendant la guerre, un récit pauvre d’exploits et de souvenirs, fait de bribes éparses, d’absences, d’oublis, de doutes, d’hypothèses, d’anecdotes maigres. Le récit d’aventures, à côté, a quelque chose de grandiose, ou peut-être de suspect. Car il commence par raconter une histoire et, d’un seul coup, se lance dans une autre : dans cette rupture, cette cassure qui suspend le récit autour d’on ne sait quelle attente, se trouve le lieu initial d’où est sorti ce livre, ces points de suspension auxquels se sont accrochés les fils rompus de l’enfance et la trame de l’écriture.


Il était dans la liste de ma prof de français des grands classiques à lire pour sa culture G, et une amie de ma mère me l’avait prêté alors, je me suis lancé. La couverture ne me plaisait pas d’entrer, je la trouvais trop impersonnelle et le titre ? Ce titre était un mystère pour moi. Alors quand le titre, et la couverture sont bof ne vous attendez pas à sauter de joie pour la suite – je pense – . 

Me voilà en train d’entamer ce livre. Je remarque en feuilletant les pages que certains passages sont en italiques, et d’autre en écriture normale, cela m’intrigue. Je me plonge ensuite dans ma première page – les premiers passages sont écrits » normalement » – , et en fait tout ce qui n’est pas en italique c’est la description de la vie – ou de ce que ce souvient plutôt – l’auteur de lui. Les changements d’adresses chez les uns et les autres, les jeux qu’il avait, les personnes qu’il a rencontré, il met en avant ses souvenirs certains sont très flous d’autres assez développés. Il nous décrit aussi ce qu’il voit sur une photo par exemple. Ce sont ces passages autobiographiques qui m’ont le moins ennuyer … On y apprend la vie de l’auteur bien que quelque fois j’avoue que ce soit barbants.

Donc les passages en italiques, malheur de malheur … J’ai peiné à finir ce livre pour être exact. On dirait que l’auteur a créer un autre Gouvernement, une autre nation et qu’il nous dit toute les lois possible. C’était .. mais j’ai vraiment pas aimé du tout. Trop abstrait, trop loin, trop de descriptions le pire ont été la description des jeux à W … Alors là la catastrophe ! Je me suis emmêlés les pinceaux avec les jeux. Ce qui m’a le plus marqué dans ce bouquin : le fait qu’à certain jeu, les femmes été lâchées et elle devaient courir, les hommes partaient peu après et violaient les femmes qu’ils avaient attrapés … Génial. Bref ce livre je n’ai pas du tout aimé ce livre … Mais pas du tout. Je n’ai vus dans ce livre aucun intérêt… Peut-être étais-je trop jeune durant ma lecture ?

Note Globale : 01/20

2 missives écrites:

DF a dit…

Il y a longtemps que je n'ai pas relu Perec... celui-ci, je dois l'avoir quelque part chez moi, mais je ne l'ai pas encore lu. En revanche, j'ai passé de belles heures à parcourir les histoires de "La vie mode d'emploi", un pavé à la construction hallucinante...

Unknown a dit…

Je ne sais pas si je vais pouvoir encore lire cet Oulipien ... Vraiment j'ai eu du mal à m'en remettre de ce bouquin XD

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